Gérard Poujade. Maire du Séquestre. Vice-Président ESS et circuits courts Com. Agglomération Albi
A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars, l’Arpe, l’agence régionale du développement durable en Midi-Pyrénées, organise son premier Forum régional de l’eau. Un rendez-vous en partenariat avec l’association France Libertés, la Région Midi-Pyrénées, l’agence de l’eau Adour-Garonne, et la préfecture de région. Gérard Poujade, président de l’Arpe, présente ce forum à la fois destiné aux professionnels et au grand public, qui reviendra notamment sur la thématique de la coopération mondiale autour de l’eau.
Pourquoi l’Arpe organise-t-elle un Forum régional de l’eau le 22 mars ?Cette manifestation intervient dans une suite logique d’évènements organisés depuis trois ans sur la
question de l’eau et du développement durable. En 2010, l’ONU adoptait une résolution qui consacrait l’accès à l’eau potable comme un droit fondamental ; en 2011, les Assises nationales du
développement durable se tenaient à Toulouse ; et l’an dernier, Marseille accueillait le Forum mondial de l’eau. Pour 2013, proclamée Année internationale de la coopération dans le domaine
de l’eau, il nous a paru pertinent et logique d’organiser ce Forum régional.
Quel est l’objectif de ce rendez-vous ?
Il s’agit de sensibiliser au fait que l’eau est un bien commun qui est l’une des conditions de la dignité humaine. Mais d’autre part, l’eau est aussi un sujet technique avec des questions liées
à sa gestion et sa gouvernance, à sa dimension sociale, et à la biodiversité. C’est un sujet plus compliqué qu’il n’y paraît mais il nous concerne tous. Le Forum vise ainsi à démêler les fils
de l’eau.
Par ailleurs, hasard du calendrier, il va se dérouler quelques jours après le vote de la loi Brottes, qui facilite notamment la mise en place d’une tarification progressive de l’eau par les
collectivités en encourageant les expérimentations. Jusqu’à présent, et je l’ai vécu en tant que maire du Sequestre, dans le Tarn, en instaurant une telle tarification dès 2006, une telle
démarche était plus compliquée.
Quels seront les temps forts du Forum ?
Le matin, cinq ateliers régionaux réuniront des experts pour des retours d’expériences et des contributions autour des solidarités et coopérations dans le domaine de l’eau. La synthèse de ces
ateliers sera effectuée en début d’après-midi par notre grand témoin, Marc Abadie, professeur associé à l’Institut d’études politiques de Toulouse et ancien directeur de l’Agence de l’eau
Adour-Garonne.
Après deux tables-rondes qui aborderont la question de l’accès à l’eau et les moyens de distribuer ce bien essentiel à toute la population, la fin de journée sera consacrée au grand public.
Nous proposerons notamment une projection-débat d’un extrait deKindia 2015. Ce documentaire au long cours est réalisé par Canal+ et il est consacré aux problèmes rencontrés par celle
ville guinéenne dans le domaine de l’eau. Le maire de Kindia sera d’ailleurs présent.
Au quotidien, quelles sont les actions de l’Arpe pour sensibiliser les acteurs et le grand public aux problématiques liées à l’eau ?
Nous avons lié un partenariat avec l’Agence de l’eau Adour-Garonne pour mener des opérations de sensibilisation. Dans le cadre des petit-déjeuners-débats que nous organisons régulièrement, deux
rendez-vous par an sont consacrés à l’eau.
Par ailleurs, l’une de nos missions est de faire se rencontrer les points de vue des collectivités, du public, et des entreprises. Les choses bougent vite, d’une année à l’autre, sur la
question de l’eau. A nous de les prévenir.
Le programme du
Forum régional de l’eau9h15 – Accueil
9h45 – Ouverture de la journée par Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées
10h15 – Ateliers régionaux. Quelles solidarités et coopérations dans le domaine de l’eau ?
12h15 – Buffet
14h15 – Colloque. L’accès à l’eau et la dignité humaine, en France et dans le monde
14h30 – Synthèse des ateliers régionaux par Marc Abadie, grand témoin
15h – 16h10 – Table ronde n°1 : L’accès à l’eau pour tous et la dignité humaine
16h20-17h30 – Table ronde n°2 : Les apports mutuels de la solidarité et la coopération internationale17h45 – Clôture de la journée par Thierry Suaud, conseiller régional délégué à l’eau
18h00 – Projection-débat grand public du documentaire Kindia 2015
Tous les détails, les intervenants et les informations pratiques sur le site du Forum régional de l’eau de Midi-Pyrénées.
La commémoration de l'armistice a revêtu cette année une émotion particulière puisque, Yves Bénasech, le président des anciens combattants soufflait sa centième bougie.
En présence du délégué militaire, du piquet d'honneur du 8eme RPIMA, de Michel Albarède, conseiller général, de Robert Fabre, historien, des élus, des membres de sa famille et des anciens combattants du Séquestre. Mais avant, et durant la cérémonie c'est avec la main sur le cœur qu'il a écouté les discours et la «Madelon» interprétée spécialement pour lui par l'Harmonie d'Albi.
Les élus du Conseil municipal Jeunes sont venus en nombre pour participer à cet événement majeur et rendre hommage à ce chevalier de la légion d'honneur, ils ont également lu le message de l'Union Fédérale des Anciens Combattants.
Une très chaleureuse «pause-café» a clôturé cette manifestation, durant laquelle notre valeureux centenaire s'est vu remettre quelques cadeaux : DVD sur la résistance, recueil de ses discours, livre sur la cathédrale d'Albi et des fleurs.
«Bon Anniversaire» à notre illustre doyen.
La Dépêche du Midi
PUBLIÉ LE 23/11/2012 09:32 - MODIFIÉ LE 24/11/2012 À 09:56
Une quarantaine de Séquestrois se sont rendus avec le maire Gérard Poujade et les membres de son équipe à la visite de la centrale solaire de Cahors. «Impressionnant» d'autant que le ciel était bleu, le soleil brillait et les démodulateurs tournaient à plein régime.
Sur le site, Anthony Rol, ingénieur projets, et Jérôme Fuselier, naturaliste, ont démontré à la délégation, la haute qualité technique et environnementale de la centrale solaire.
La commune du Séquestre veut contribuer à «la solidarité planétaire» en matière de production d'énergies renouvelables. Son objectif est de produire sur le territoire l'équivalent de sa propre consommation.
Toute l'équipe municipale mise sur la création d'un parc Energies et Loisirs qui se situera sur le plateau de la Maurelié (ferme solaire + activités de loisirs) sur une superficie de 17 ha non agricole isolée et bien exposée à l'ensoleillement. L'aménagement et la valorisation paysagère du site comprendra : un point information et découverte du site, un espace pique-nique, un parcours pédagogique sur l'énergie et une intégration agricole ; l'entretien du parc pourrait se faire par des moutons si un éleveur local est intéressé et des abeilles pourraient également y butiner. Ah ! Ecologie, quand tu nous tiens !
L'installation de cette centrale solaire sera confiée à une entreprise Française Valeco avec le concours de la Caisse des dépôts et consignation.
Surface de la centrale : entre 8 et 10 ha.
Puissance envisagée maxi : 4000Kwc.
Production annuelle maxi : 4640 Mwh.
Loyer versé à la commune : 20 000 €/an.
La réalisation des travaux est envisagée par Valeco à partir d'avril 2013. La mise en service de l'installation pourrait avoir lieu quelques mois plus tard au cours de l'été.
C'est une importante réalisation, toujours en direction du développement durable.
Albert Candas
Une remise de don réussie pour le Séquestre : Rugby XIII - La Dépêche du Midi - Publié le 13/06/2012
Le Séquestre Rugby à XIII fauteuil a reçu, vendredi à la salle du Quartz, mise à disposition par la municipalité du Séquestre, un don de la part de la fondation M.M.A. Cette cérémonie de remise s'est déroulée dans un climat très agréablement de convivialité et de solidarité.En présence des invités qui avaient eu l'amabilité de faire le déplacement, la présidente, Valérie Mémin, a pris la parole. C'est avec une grande émotion qu'elle a remercié, au nom de tous les membres du club, toutes les personnes présentes pour leur soutien. Elle a souligné que grâce à cette aide, l'équipe de Rugby XIII fauteuil du Séquestre pourrait s'engager en championnat la saison prochaine en précisant que cette première saison serait difficile sportivement.
Puis, elle a passé la parole à Didier Gardinal, agent M.M.A à Albi et représentant de la fondation M.M.A. « C'est mon deuxième dossier de remise de dotation. Cela apporte quelque chose d'important pour nous. Ce genre d'action est au cœur de notre métier et je suis heureux de vous remettre ce chèque. J'espère que cela va donner du courage aux joueurs. Maintenant, je vais être obligé de venir vous voir jouer et de suivre vos résultats », déclarait-il. Il a, également, salué la présence des différentes personnalités politiques qui avaient fait le déplacement.
Ce fut au tour dumaire du Séquestre, Gérard Poujade, de prendre le micro. « Le Séquestre Rugby à XIII est un club surprise. Je me souviens quand Madame Valérie Mémin est venue m'annoncer qu'elle créait un club de Rugby à XIII avec une équipe féminine puis avec une section Rugby fauteuil. Je ne savais pas que cela existait. Je me suis renseigné pour en connaitre les règles principales. Je suis heureux de voir que les représentants d'assurance et de banque sont soucieux d'aider cette initiative, ce qui coupe court à toutes les mauvaises images qui circulent à propos de leurs activités. Nous avons toutes les raisons de les accueillir sur la commune. J'espère que le club ferra bon usage de ce don. Pour ce qui est des résultats sportifs, comme le disait un célèbre Baron : l'important est de participer », annonçait-il.
Après les discours, a eu lieu la remise du chèque de 7200 Euros de la part de Didier Gardinal à Valérie Mémin. Ceci c'est fait en présence des représentants de M.M.A., Stéphane Cabanes, Jean-Marc Farré (agent M.M.A. associé de Didier Gardinal) et Elena Teychenne (Direction Régionale M.M.A.). Etaient également présents : Gérard Poujade (Maire du Séquestre), Bernard Valer (Directeur de l'agence Caisse d'Epargne du Rond-point de Gesse d'Albi), Michel Albarède (Conseiller général), Michel Franque (adjoint aux sports du Maire d'Albi), Didier Frézouls (Chef d'entreprise, Frézouls électricité), Michel Vedel (délégué au comité du Tarn de Rugby à XIII), tous les dirigeants, joueurs et bénévoles du Séquestre Rugby à XIII.
Le Séquestre Rugby à XIII fauteuil recrute ! Toutes les personnes intéressées, handicapés ou valides, peuvent contacter l'entraîneur Claude Brun au : 05 63 76 70 57.
Lombers - Gérard POUJADE à la campagne - La Dépêche du Midi - Publié le 05/06/2012
Gérard Poujade, candidat dans la 1ère circonscription a dialogué avec des agriculteurs des cantons de Montredon et Réalmont. La rencontre s'est déroulée le 25 mai à la ferme des frères Cassar, en présence de Jean-Claude Madaule, ancien président de la chambre d'agriculture, venu en voisin de Poulan-Pouzols, commune dont il est maire.
Bruno les a accueillis. Jean-François leur a fait visiter les ateliers de découpe, de transformation et le magasin de vente contigu, insistant sur la chaîne du froid et l'hygiène. Pierre les a conduits aux stabulations. Depuis avril dernier, l'élevage de bovins Aubrac est certifié bio. Puis à 20h30, s'est tenue une réunion publique devant une quarantaine de personnes à la salle des fêtes de Lombers. avec aux côtés du candidat soutenu par le PS,le PRG, le MRC, le conseiller général du canton Jean Roger et le secrétaire du cercle Jacques Durand de Réalmont, Alain Rouquier. Gérard Poujade sera présent sur le marché de Réalmont le mercredi 6 juin.
L'apprentissage reste une voie d'insertion professionnelle privilégiée par de plus en plus de jeunes en Midi-Pyrénées, assure-t-on au sein de la Maison commune emploi et formation de l'Albigeois et des Bastides (MCEF). C'est d'ailleurs une des raisons qui a fait que les journées de l'apprentissage ont vu le jour dans la région. Chaque département a son printemps de l'apprentissage afin de mettre en contact les jeunes apprentis et les employeurs. Une grande rencontre est prévue aujourd'hui de 13 heures à 17 heures au Quartz, sur la commune du Séquestre.Pour le Tarn, ce sont 2 160 jeunes, soit 12 % des effectifs régionaux qui suivent une formation en apprentissage au sein des 9 CFA du département. 70 % des apprentis sont des hommes et 30 % des femmes. 53 % de ces formations sont de niveau 5. Lors de la dernière campagne, 1 266 nouveaux contrats d'apprentissage ont été enregistrés dans le Tarn, soit 13 % des contrats en Midi-Pyrénées.
« 71 % des apprentis sont formés dans un CFA du Tarn, explique Gérard Poujade, le président de la Maison commune.
Informer les jeunes, permettre la rencontre entre les entreprises et les futurs apprentis font partie des objectifs visés par la MCEF de l'Albigeois et des Bastides et de ses partenaires lors de la journée de l'apprentissage. »
Tout au long de l'après-midi, les visiteurs se verront proposer des offres d'apprentissage en présence d'employeurs ayant un besoin de recrutement.
Des démonstrations de métiers seront effectuées dans le cadre des animations, renforcées par des informations apportées par les chambres consulaires, les CFA, le bureau territorial de la Région Midi-Pyrénées, la mission locale, le CIO, Pôle emploi. Autant de contacts qui peuvent s'avérer déterminants dans la course à l'emploi.
1re circonscription (Castres-Albi-Montagne). Les cantons d'Alban, Albi Centre, Albi-Est, Albi Sud, Anglès, Brassac, Castres Est, Castres Sud, Lacaune, Montredon-Labessonnié, Murat-sur-Vèbre, Réalmont, Roquecourbe, Vabre, Valence-d'Albigeois, Villefranche-d'Albigeois.
2e circonscription. Cantons Albi Nord-Est, Albi Nord-Ouest, Albi Ouest, Cadalen, Carmaux Nord, Carmaux Sud, Castelnau-de-Montmiral, Cordes-sur-Ciel, Gaillac, Graulhet, Lisle-sur-Tarn, Monestiès, Pampelonne, Rabastens, Salvagnac, Valdériès, Vaour.
3e circonscription. Cantons de Castres Nord, Castres Ouest, Cuq-Toulza, Dourgne, Labruguière, Lautrec, Lavaur, Mazamet Nord-Est, Mazamet Sud-Ouest, Puylaurens, Saint-Amans-Soult, Saint-Paul-Cap-de-Joux, Vielmur-sur-Agout.
Les 10 et 17 juin, les 82 856 électeurs de cette nouvelle circonscription auront le choix entre six candidats (à ce jour) : Frédéric Cabrolier (FN), Benoist Couliou (EELV), Philippe Folliot (Union centriste) sortant, Gérard Poujade (PS), Géraldine Rouquette (FdG), ainsi qu'un(e) candidat(e) du NPA). L'UMP n'a pour l'heure pas désigné de candidat(e). Les résultats des deux tours de la Présidentielle montrent que Hollande (PS) arrive en tête. Si l'on additionne les voix de gauche et de droite du premier tour, là c'est la droite qui est majoritaire avec plus de 53 %. Le scrutin sera forcément très serré. Le sortant Philippe Folliot mettra en avant la proximité et le bilan personnel. « Je suis serein, explique-t-il, j'ai un bilan, l'atout proximité et j'appartiens à une famille politique qui prône le rassemblement. En outre, les Français sont un peuple équilibré, ils ne voudront pas donner tous les pouvoirs à un même parti ».
Autre sérénité, celle affichée par Gérard Poujade : « La circonscription a voté Hollande à 54 %, il arrive en tête dans les sept cantons les plus peuplés. Je crois à la cohérence des scrutins : les Français ont voté pour le changement, ce serait normal qu'ils donnent les moyens au Président d'appliquer sa politique, en ce sens je suis un proche de Hollande ». Par rapport à son principal challenger (le sortant Philippe Folliot), à son implantation sur le territoire, Gérard Poujade rétorque : « Il n'est pas le sortant, la 1re circonscription présente une autre facette désormais, moi je suis maire du Séquestre depuis 11 ans, à la C2A, je m'occupe de l'urbanisme pour une quarantaine de communes et à la région, je suis les dossiers des monts de Lacaune et enfin ma suppléante est Castraise, ce sont des atouts en terme de territorialité ». Reste l'inconnue Frédéric Cabrolier. Si le candidat FN réalise un score approchant celui de la Présidentielle, il pourra alors se maintenir et dans une triangulaire au second tour, tout devient possible.
Le Tarn vote Hollande- La Dépêche du Midi - Publié le 07/05/2012
Le département a voté Hollande à 55,5 %, soit 5 % de mieux que Ségolène Royal en 2007. A Albi, le candidat socialiste atteint le score élevé de 59,5 %. Il est aussi devant à Castres.
C'est par de grands cris de joie qu'a été accueillie hier soir, à 20 heures, l'annonce de l'élection de François Hollande à la présidence de la République. « On a gagné ! On a gagné ! » ont aussitôt scandé les quelque 300 sympathisants réunis au siège de la fédération du Parti socialiste à Albi dans une ambiance surchauffée. Embrassades, accolades, le public a savouré le succès de son candidat.
« La campagne a été très longue, très âpre surtout dans les derniers jours, constate Gérard Poujade, secrétaire fédéral du Parti socialiste. On regardera plus tard les résultats dans le détail. Pour l'instant, on laisse éclater notre joie ».
Tous les élus socialistes étaient au rendez-vous pour fêter l'événement qui avait des petits airs de 1981. « François Hollande a mené une campagne très digne, cohérente, pleine d'espérance même si la période est plus difficile qu'en 1981, estime Thierry Carcenac, le président du conseil général. Dès maintenant, il faut se mettre au travail et penser aux législatives pour donner une majorité au nouveau président pour gouverner. » Du côté des militants, c'est une joie mêlée de soulagement : « C'est la même euphorie qu'en 1981, assure Jean-Paul Bénédet, de Valence d'Albigeois. J'ai toujours respecté la droite, mais là, c'était trop… » Plus loin, des jeunes socialistes vivent leur premier succès à une présidentielle, à l'image de Robin Cot, 18 ans, lycéen de Lescure : « Le plus important, c'était de gagner. Peu importe le score, même 50,1 %, on prenait ! »
59 % à Albi, 70 % à Carmaux
Pour la gauche, les résultats enregistrés dans le Tarn sont très positifs. Le département a majoritairement voté Hollande à 55,5 %, cinq points de mieux que Ségolène Royal en 2007. Surtout le candidat PS est en tête dans toutes les villes importantes. C'est à Carmaux, fief socialiste, qu'il réalise son meilleur résultat avec 70 %, devant Saint-Juéry, autre bastion, qui lui a donné 66 % des voix.
Les succès de François Hollande à Gaillac (54,9 %), Graulhet (56,9 %) et Aussillon (56,3 %) étaient attendus. Mais l'ampleur du résultat obtenu à Albi confirme la poussée de la gauche dans la principale ville du département. Là, le candidat obtient 59,5 % contre 54,2 % à Ségolène Royal en 2007, un score très élevé qui va donner des ailes à l'opposition municipale. Autre succès, dans la sous-préfecture castraise cette fois, où François Hollande l'emporte avec 51,2 % des voix. Cinq ans plus tôt, c'est Nicolas Sarkozy qui était devant avec 52,8 %. À Lavaur, ville du député-maire UMP Bernard Carayon, Hollande gagne avec 55,6 %.
Plus surprenant, des secteurs de la Montagne, terre favorable à la droite, ont voté Hollande. Le candidat socialiste gagne sur les cantons de Lacaune (50,8 %), Montredon-Labessonnié (52,9%), Vabre (53%). Au nord, le canton de Valence d'Albigeois donne 53 % au socialiste.
À droite, c'est donc une bien triste soirée. Avec 44,4 %, Nicolas Sarkozy a perdu quasiment cinq points depuis la précédente présidentielle. Seule Mazamet se distingue, comme au premier tour, en mettant Sarkozy devant avec 52 %. Si l'ambiance était très chaude au parti socialiste, elle l'était évidemment beaucoup moins à l'UMP. Contacté dans la soirée, Bernard Carayon le président départemental, n'a pas souhaité livrer de réaction à chaud. La présidentielle à peine refermée, une nouvelle campagne va maintenant s'ouvrir avec les législatives. La gauche rêve de faire aussi bien.
Hollande en tête dans le Tarn avec 30% des suffrages - La Dépêche du Midi - publié le 23/04/2012
François Hollande est arrivé en tête dans le Tarn avec 30 % des voix. Nicolas Sarkozy est à sept points derrière lui. Marine Le Pen crée la surprise avec 18,9%.
François Hollande est arrivé nettement en tête hier dans le Tarn avec 30,6 % des voix devant Nicolas Sarkozy qui obtient 23,2 %. Mais la grande surprise du premier tour de la présidentielle vient du score de Marine Le Pen qui atteint 18,9 %, soit huit points de mieux qu'en 2007. Le taux de participation dépasse 85 %, en léger recul par rapport à il y a cinq ans.
Six jours après sa venue sur les terres de Jaurès, François Hollande est devant les autres candidats dans les principales villes du Tarn. A Carmaux, fief socialiste, il récolte 41,9 %. A Albi, l'élu de Corrèze réalise 35 % et s'offre le luxe d'être en tête à Castres avec 29,6 %, là où Nicolas Sarkozy l'emportait cinq ans plus tôt. Le candidat socialiste est également devant à Lavaur, Gaillac, Graulhet, Aussillon et Saint-Juéry. Seule Mazamet reste fidèle au président sortant en lui offrant 30,5 % des voix.
Mais c'est le gros score de la candidate du Front national qui retient l'attention. Sur Mazamet et Aussillon, Marine Le Pen dépasse les 19 %. Elle réalise des scores supérieurs à 20 % dans 14 cantons, la plupart situés en zone rurale, dans le Sud-Tarn d'Anglès à Réalmont. Son « record » est décroché sur le canton de Roquecourbe avec 24,29 % des voix !
Derrière Marine Le Pen, le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon est à 12,1 %. Il devance François Bayrou passé en cinq ans de 18 % à 9 %.
Hier, Gérard Poujade secrétaire fédéral du PS et mandataire de François Hollande dans le Tarn se disait satisfait mais se refusait à tout triomphalisme : « François Hollande arrive en tête. L'UMP espérait que ce serait Sarkozy. C'est une sanction pour le président sortant. Le fait de retrouver Marine Le Pen juste derrière lui est une autre sanction. À gauche, l'heure est au rassemblement. » Gérard Poujade qui a fait le tour de 33 bureaux de vote, va continuer à faire campagne : « Il y a de quoi être content mais la première des règles est de faire preuve d'humilité. »
Dans le camp de l'UMP, on ne se laisse pas abattre. Bernard Carayon le président départemental se veut même optimiste : « Je constate que l'espoir a changé de camp. Nicolas Sarkozy est en mesure de rassembler ceux qui aiment la France. » Le député-maire de Lavaur lance un appel très clair aux électeurs du FN dont il dit comprendre les inquiétudes : « Ils se sentent fragiles face aux dangers de l'immigration incontrôlée. Sur l'identité du pays et les mesures à prendre face à la crise, un seul candidat peut répondre à leurs préoccupations, c'est le président de la République. »
La campagne pour le second tour est déjà lancée.
Saint Juéry - Harlem Désir fait campagne pour Hollande - La Dépêche du Midi - publié le 13/04/2012
Plus de 150 personnes étaient présentes au Cinélux de Saint-Juéry pour entendre et dialoguer avec Harlem Désir N°2 du PS. De nombreux élus départementaux étaient présents, sénateur et députés ainsi que Gérard Poujade mandataire de la campagne de François Hollande pour le département.
Après la présentation de la soirée par Marc de Gualy, le maire de Saint-Juéry, Jacques Lasserre et Gérard Poujade ont souligné la nécessité de changer de gouvernement pour une plus grande justice sociale. Harlem Désir a durant plus d'une demi heure insisté sur «les mensonges et les promesses non tenues du Président Sarkozy qui agite les peurs, fait tout pour échapper à son bilan, l'emploi, le pouvoir d'achat, la sécurité, divise les Français en les dressant les uns contre les autres.» Harlem Désir a mis en avant l'explosion des déficits, de la dette (600 milliards en 5 ans ), de la balance commerciale: «La droite a perdu la confiance des français.» Il a longuement présenté les actions à venir de François Hollande : Investissement dans la recherche, l'innovation, l'école et l'université, la jeunesse, suppression de la TVA anti-sociale, retraite à 60 ans pour ceux qui ont leur durée de cotisation, augmentation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire. Des réformes : pour la fiscalité, la sécurité, la laïcité, la parité. Il a conclu par : «Retenons les leçons de la dispersion du 21 avril. Mélenchon a un programme pour faire campagne, Hollande a un programme pour rassembler et gagner.» hier matin, Harlem Désir était présent au marché de Saint-Juéry avec de nombreux élus.
Saint Juéry. L'alimentation au coeur du développement durable - La Dépêche du Midi- publié le 05/04/2012
Pour la 3 éme année consécutive, la commune s'est engagée dans une nouvelle édition de la semaine du développement durable. La thématique retenue cette année était l'alimentation. Un marché bio était présent tout la journée de samedi pour présenter des fruits, des légumes, du miel, de la viande et des pâtés. Cette journée était sous la responsabilité du conseiller municipal David Kowalczyk. «L'agriculture biologique est naturelle et ressemble fort à celle que pratiquaient nos ancêtres. De plus en plus de personnes souhaitent consommer des produits naturels qui respectent la santé et l'environnement» déclarait le maire Jacques Lasserre.
La mairie, depuis janvier 2011, à institué des repas bio, une fois par mois, sur les écoles de la ville. En offrant ces prestations culinaires, la commune contribue au développement de la filière agricole locale. Les 5 agents de restauration répondaient gentiment à toutes les questions des familles. Le conseiller régional Gérard Poujade déclarait : « Il est très compliqué de mettre en œuvre des repas bio car il faut trouver des producteurs locaux et surtout travailler avec une équipe compétente de qualité. St Juéry a réussi cet exploit. »
Saint Juéry - Effervesence au marché en vue des présidentielles - La Dépêche du Midi - publié le 30/03/2012
Ce jeudi matin, les militants du front de gauche étaient venus en nombre, ceux de l'UMP étaient trois, mais le plus impressionnant étaient ceux du PS soutenant François Hollande ; ils inauguraient une nouvelle formule de dialogue et avaient installé un stand en offrant un café-croissant aux personnes souhaitant s'informer du projet de François Hollande. Le stand, où l'on notait les présences de Jacques Valax et Gérard Poujade, candidats aux élections législatives, a connu un vif succès.
Saint-Juéry - Participation record au Trail des Forgerons - La Dépêche du Midi - Publié le 22/03/2012
La 8e édition du Trail des Forgerons organisée dimanche par La Maison d'Animation Lo Capial s'est déroulée à Saint-Juéry. Cette épreuve constitue un temps fort de la course à pied dans le département du Tarn avec la fraicheur matinale de mars sous un soleil voilé.
Record de participations battu, 210 au Trail, 240 pour la course nature sur un terrain un peu mou eu égard les pluies de la nuit avant la course, 50 randonneurs et 80 enfants. Sur le trail, Thomas Moreau l'emporte en 2h10'' comme en 2011 et Incarnita Perez pour la 3e fois en 2h45'54».
Rémi Jegard gagne la course nature (58'40'') et Laurence Pavy en 1h12'02». «Nous sommes partis très vite avec Guillaume Thisse (qui termine 2e à 2'30»), assez rapidement nous nous sommes détachés du peloton, jusqu'au km 20 nous étions bien tous les 2; en descente, je vais plus vite que lui et c'est là que j'ai fais la différence. Le terrain est moins difficile qu'on pouvait le croire, il avait plu mais ça glissait peu, il fallait faire attention.» nous a déclaré Thomas Moreau. Sur le circuit, nous avons rencontré Bernard Duqueroy qui n'est plus à présenter, grand amateur de courses sur routes, il a gagné à plusieurs reprises le marathon d'Albi.
Il nous a précisé :»je suis ici car je participe à l'organisation de plusieurs courses sur Albi, les Saint-Juériens viennent nous aider, il va de soi que je sois présent pour participer à leur magnifique trail.»
La remise des récompenses s'est déroulée sur le podium de la région Midi-Pyrénées en présence du député Jacques Valax, des conseillers régional et général Gérard Poujade et Jean-Paul Raynaud, Jacques Lasserre maire de la commune, Pierre Crespo adjoint aux sports, Martine Imbert de Santé Vie et Bernard Bezin président de l'OMEPS.
Le vainqueur de chaque course a dû soulever l'enclume. Grâce à la générosité de l'ensemble des partenaires, commerçants et artisans, de nombreux lots sont venus récompenser les 5 premiers de chaque course, le 1er de chaque catégorie et une vingtaine de coureurs à travers le tirage au sort de lots.
Il faut souligner le travail fourni par les 70 bénévoles réunis autour de Serge Carrière. RDV est pris pour le 24 mars 2013.
L'assemblée générale du syndicat des chevaux de trait du Tarn s'est déroulé autour de nombreux éleveurs et sympathisants du cheval de trait .Un nouveau bureau a été mis en place suite à la non représentation à la présidence d' Adrien Maynadier de Fréjairolles qui après plus de 10 ans de présidence a décidé de passer la main. Composition du nouveau Bureau : Président Jacques Saysset, vice Président Jean Pierre Doubax, secrétaire Nadège Angles, trésorier Bernard Poujade.
Aprés avoir remercié Adrien Maynadier pour le travail accompli au cours de ces nombreuses années de présidence, le nouveau bureau a fait le point sur le bilan de l'année écoulée approuvé à l'unanimité. Au niveau des projets 2012, le championnat de France de Labour avec tracteurs et chevaux de trait qui se déroulera à Lautrec les 14 -15- et 16 septembre 2012 avec sur le même site le 15 septembre le concours départemental. Puis le concours régional de chevaux de trait qui se déroulera dans l'Aveyron et plus particulièrement à Baraqueville les 13 et 14 octobre 2012.
De nombreuses questions ont été soulevées et très bien expliquées par le bureau . A noter l'intervention de Mr Gérard Poujade conseiller Régional très chaleureusement applaudi et remercié par l'assemblée. Un cadeau de remerciement a été remis a Adrien Maynadier.
Quatre familles ont pris possession des premières maisons construites par Tarn habitat sur l'éco-quartier du Séquestre. D'autres seront livrées en juin.
Le parking et les espaces verts ne sont pas encore aménagés mais cela n'entame pas le plaisir de Stéphane et Angélique Faupin. Ce jeune couple s'est installé vendredi dans une maison T4 toute neuve. Ils font partie des premiers résidents de l'éco-quartier du Séquestre, un projet dont on parle depuis plusieurs années et qui commence à prendre forme. Six premières maisons ont été livrées par Tarn habitat la semaine dernière. Elles respectent les critères établis par la municipalité en matière de développement durable. Grâce au système de PSLA (prêt social location-accession), les locataires versent un loyer modéré et peuvent au bout d'une année décider d'acheter leur logement. « On a découvert ce projet en recevant une documentation de Tarn Habitat. Compte tenu de notre budget, cela correspondait à ce qu'on cherchait. On espère devenir propriétaires dans un an » se projette Stéphane qui avec son épouse et le petit Anthony, 3 ans, vivaient dans un immeuble de Saint-Juéry. Lui travaille chez un grossiste, elle est veilleuse de nuit. « Ici, cela n'a rien à voir avec notre précédent logement. On a de l'espace, un jardin et c'est très bien isolé » se réjouit Angélique.Quatre familles ont pris possession des premières maisons construites par Tarn habitat sur l'éco-quartier du Séquestre. D'autres seront livrées en juin.
Si le budget a été l'une de leurs motivations, l'aspect environnement compte aussi pour le couple. « C'est très bien isolé et on a le soleil toute la journée » poursuit la jeune femme. Dans le salon, le thermomètre indique 19° malgré l'absence de chauffage. « On a aussi une pompe à chaleur et un récupérateur d'eau » indique Stéphane. Hormis un petit souci avec l'électricité, la famille n'a pas eu de mauvaise surprise depuis son arrivée. Le couple profite du calme d'un quartier qui va grossir au fil des mois. « On n'est pas pressé que d'autres maisons se construisent. On se sent très bien ».
Un cahier des charges précis a été établi pour répondre aux critères de l'éco-quartier. Les logements doivent consommer un mimimum d'énergie, être orientés nord-sud, se trouver à moins de 300 mètres d'un arrêt de bus, récupérer l'eau pluviale, etc. Après les 6 maisons de Tarn habitat, sept autres construites par des privés seront livrées fin juin. « Un permis de construire est déposé pour début 2 013. Cette opération permettra de créer 27 logements en individuel et en petit immeuble de 2 étages » précise Gérard Poujade, maire du Séquestre. Une société privée a aussi pris une option pour la construction de maisons basse consommation. « L'objectif est d'accueillir de l'ordre de 4 nouvelles familles par trimestre » poursuit le maire. L'éco-quartier est une opération programmée sur 15 ans. la municipalité envisage la création de 600 logements (sociaux et privés) dans cet éco-quartier. « Tous les équipements publics ont été dimensionnés en conséquence. Il n'est pas nécessaire d'en prévoir de nouveaux ».
L'interview de Gérard POUJADE, ARPE et d'Alain GUIZAUD, Canalisateurs de France - Objectifsnews.tv - Publié le 08/03/2012
Le Président de l'Agence Régionale pour le développement durable (ARPE), Gérard Poujade et Alain Guizaud, Délégué Régional des Canalisateurs, lancent un inventaire des canalisations d'eau potable.
Retrouvez l'interview en cliquant ici.
« Ce sera le seul meeting de François Hollande en Midi-Pyrénées avant le 1er tour »,annonce Gérard Poujade, secrétaire fédéral du PS tarnais.
Hier, le programme de la visite du candidat socialiste prévue le mercredi 21 mars sur les terres de Jaurès a été dévoilé. François Hollande arrivera à midi à Carmaux.
Une cérémonie à la stèle de Jaurès est prévue avant une rencontre sur le thème du handicap avec des représentants associatifs à la salle François-Mitterrand à 14 heures.
Le challenger de Nicolas Sarkozy se rendra ensuite à Albi où il est attendu sur la place du Vigan à 15 heures. Une nouvelle rencontre avec des représentants associatifs et la population est programmée pour une étape d'une heure.
En fin de journée, François Hollande se rendra à Castres où il tiendra un meeting à 19 h 30 au parc des expositions (hall 3 000). « L'idée était d'aller sur un terrain qui n'est pas forcément acquis politiquement », reconnaît Jean-Marc Puyraimond, animateur de la campagne pour le Tarn.
D'où ce meeting à Castres où sont attendus plus d'un millier de personnes. Un service de cars sera mis en place par la fédération PS. « Nous recevons de nombreuses demandes et il est possible que quelques visites d'entreprises ou organisations soient ajoutées », indique Gérard Poujade.
Valence-d'Albigeois. Gérard POUJADE à l'écoute des éleveurs bovins – La Dépêche du Midi, Publié le 04/02/2012.
Gérard Poujade, maire du Séquestre et candidat PS aux législatives, est venu à la rencontre des éleveurs sur le foirail de Valence. « Nos veaux ont la garantie de la qualité veaux d'Aveyron » lui confiait un éleveur bovin, avant de mettre en avant la perte croissante de bénéfices.
«Entre la hausse des carburants, celle des aliments et des engrais, les éleveurs connaissent de plus en plus de difficultés pour vivre de leur métier ».
Alors que les logettes se remplissent peu à peu, un éleveur de Trébas confie à Gérard Poujade que la défense de la PAC est un enjeu vital pour les éleveurs. D'autres lui font part de leurs interrogations sur le découpage de l'indemnité calamité agricole sécheresse, avec un taux reconnu rive droite du Tarn et une différence de traitement sur la rive gauche.
10h30 le sifflet retentit, place aux affaires ! Le candidat en profite pour saluer les bénévoles du marché. «Lorsque les professionnels et les collectivités locales s'entraident sur les projets, cela marche.»
Albi. Les fonctionnaires ne supportent plus le mépris - La Dépêche du Midi - Publié le 03/02/2012
Hier matin, sous de nerveux flocons, les agents fonctionnaires des finances publiques (impôts et trésor) ont cessé le travail.
Ils voulaient dénoncer devant le centre principal d'Albi, les suppressions de postes à répétition mais surtout leur mal-être au travail.
« Le boulot devient insupportable, la charge a augmenté de 30 % en 10 ans, on est soumis à la pression et au bout du compte la qualité du service au public en souffre », explique un agent. Son collègue ajoute : « A Albi et Castres, on va fermer entre 12 heures et 13 h 30, à Roquecourbe un poste va sauter ». « Le directeur a reconnu lui-même ''qu'on était arrivé à l'os'', poursuit Jean-Marc Puyraimond, délégué CFDT qui ajoute, c'est simple, en 2012 on perd 12 postes et depuis 2005, le Tarn a perdu 91 agents, c'est comme si l'on supprimait tout le centre des finances d'Albi ». Et à plusieurs reprises dans la bouche des agents le mot « mépris » qui revenaient.
Hier, devant le centre de l'avenue de-Gaulle, une soixantaine d'agents se sont réunis sous les couleurs de l'intersyndicale (SNUI, Sud trésor, Solidaires, CGT, CFDT, FO) pour appuyer leurs revendications.
En milieu d'après-midi les chiffres syndicaux de la mobilisation donnaient 50 % de grévistes sur les 612 agents tarnais. « On ne peut pas ne rien faire quand on réduit le personnel, nous offrons chacun une journée de travail pour ce combat », commentait Sophie Bouygues, de la CGT. Du côté des élus, Roland Foissac (Parti de gauche) et Gérard Poujade (PS) sont venus témoigner leur soutien. Ce dernier qui parlait en tant que candidat aux législatives sur la 1re circonscription lâchait : « Je suis venu dire que la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux c'était fini,…….avec François Hollande ».
TVA et évolution de la constructibilité des terrains: deux improvisations - La Dépêche du Midi - Publié le 02/02/2012 - Tribune de Gérard Poujade
Il n'est pas opportun d'augmenter la TVA de 1,6 % au moment où la croissance faiblit. En augmentant un impôt de plus, le Président va encore accentuer cette injustice qui caractérise son mandat. Qui plus est la compétitivité internationale ne dépend pas de quelques points des cotisations patronales. D'autant plus que les services seront également concernés, sans aucun effet favorable sur la compétitivité. L'argument de commerce extérieur et des créations d'emplois qui vont avec, tombe de fait.
Si François Hollande est élu, il fera annuler cette hausse de TVA par le Parlement
Proposer d'augmenter de 30 % la constructibilité des terrains pour relancer la construction est une annonce tout aussi improvisée.
Le Président a indiqué que cela passait par un accord préalable des mairies. Ceci revient à dire que toutes celles qui ont un Plan Local d'urbanisme (PLU) en cours -voté par chaque conseil municipal- devraient entièrement revoir ceux-ci avec des niveaux de constructibilité différents que ceux délibérés. Est-ce que cela permettra de construire plus ? Certainement pas car la très grande majorité des PLU en cours permettent déjà de construire plus sur les parcelles existantes.
Ces deux mesures sont la preuve d'une grande agitation qui ressemble plus à une improvisation pour faire un écran de fumée sur le bilan du mandat du quinquennat.
Ambialet. Voeux municipaux le samedi 21/01/2012 - La Dépêche du Midi - Publié le 19/01/2012
Le Conseil Municipal d'Ambialet a le plaisir d'inviter l'ensemble des habitants de la commune à la présentation des vœux qui sera organisée le samedi 21 janvier 2011 à 11 heures à la salle polyvalente d'Ambialet.
Avec l'intervention de M ; le maire puis celle d' invités de marque !
Compte-rendu de l'année écoulée et projets 2012 seront présentés à la population par les membres du conseil municipal. Eric Pujol, président de la Communauté de Communes du Villefranchois, interviendra sur l'évolution de l'intercommunalité et ses projets; Jean-Luc Espitalier, Président du SIAVT, abordera les thématiques Tourisme et rivière; Gérard Poujade, Président du SCOT du grand albigeois, sur l'adoption du SCOT et ses conséquences pour l'avenir du territoire.
La réunion sera clôturée par le pot de l'amitié et la distribution du journal communal.
Le Séquestre. Ils ont bien commencé l'année - La Dépêche du Midi - Publié le 17/01/2012
Vendredi dernier, les Séquestrois étaient au cœur des discours de présentation des veoux.
Le sculpteur Jean François Rouffiac, accueilli par Michel Cuppoli, a été la première belle rencontre de la soirée et le premier talent mis à l'honneur. Cinq œuvres de l'artiste entouraient la scène, occupée ensuite par les bénévoles des « Chantiers Loisirs Jeunes » qui ont mené, avec 188 adolescents, 11 opérations d'intérêt général dans la commune, illustrées par un jingle réalisé par Olivier Théron et commentées par Agnès Bru et Isabelle Hourmière.
Quand le maire, Gérard Poujade, a parlé du « Bien vivre ensemble » l'illustration, de ce qui n'est pas qu'un slogan municipal, était déjà faite. « Nous avons vocation à vivre dans une société en laquelle on croit et dans une collectivité ou l'on a plaisir à se retrouver ».
Un discours altruiste révélateur d'un style d'élu : admiratif d'un artisan inventif acteur du développement durable, proche des syndicalistes de la maison du jambon et des salariés dupés par un repreneur plus attaché à sa marque qu'à la personne de ses salariés, solidaire avec toute sa commune d'une région du Bénin, flatté d'entendre vanter la qualité de l'accueil et la beauté de son village, invitant les Séquestrois, dans ces temps difficiles, « à garder espoir, à faire corps, à être solidaires », affirmant : « Pour nos enfants il y a un avenir meilleur. Le plus important est que nous nous entendions ».
"Ce changement tant espéré par les Français" - La Dépêche du Midi- Publié le 13/01/2012 - Gérard Poujade, secrétaire fédéral du Parti Socialiste
Nous laissons derrière nous une année 2011 que l'on peut qualifier de morose. Mais elle n'est en réalité que le reflet des cinq ans de présidence de N. Sarkozy.
Alors qu'il nous promettait le plein-emploi, en décembre, on comptait 2,6 millions de personnes sans emploi (soit près de 10 % de la population active). Alors qu'il nous promettait « d'aller chercher la croissance avec les dents », nous sommes aujourd'hui en récession et la croissance est négative. Il nous avait promis un pays réindustrialisé, jamais nous avons perdu autant d'emplois dans ce secteur d'activité.
À la veille des présidentielles, les vœux du Président de la République étaient dramatisés pour tenter de nous faire croire qu'il ne faudrait pas changer de « capitaine au milieu de la tempête ».
Mais comment pourrait-il redresser la barre demain alors qu'il a échoué pendant son quinquennat ? Au printemps dernier, on supprimait près de 2 milliards de recettes fiscales en diminuant l'ISF, aujourd'hui il propose une TVA sociale qui augmentera le taux de la TVA actuelle de plusieurs points.
En vue des élections, un sommet social et une taxation sur les transactions financières devraient voir le jour. Pourquoi avoir refusé de les mettre en œuvre pendant près de 10 ans ? François Hollande est l'homme du changement. C'est résolument derrière le candidat issu des primaires citoyennes que nous mènerons campagne pendant les semaines et mois à venir. Avec lui, nous participerons au redressement dont notre pays a besoin. Un redressement économique et plus particulièrement industriel.
Comment imaginer un pays du « consommer ou produire français » sans usines, sans industries ? Redressement moral et juste où les plus nantis devront contribuer à l'effort national plus que l'ensemble de la classe moyenne qui est actuellement sans cesse soumise à de nouvelles taxes.La période que nous entamons est celle d'une grande mobilisation pour que nous contribuions tous à ce changement tant espéré par les Français. Sans céder aux peurs, sans promettre ce qui ne pourra pas être tenu, mais avec la conviction qu'une autre politique et qu'un avenir meilleur sont possibles pour nous et les générations futures. Je vous souhaite tous mes vœux de bonheur pour l'année 2012, l'année du changement.
Parti Socialiste : Législatives 2012 dans le Tarn: Valax, Gourjade et Poujade désignés - La Dépêche du Midi - Publié le 02/12/2011
Jacques Valax le député sortant sur Albi-Gaillac, Gérard Poujade le secrétaire fédéral sur Albi-Castres et Linda Gourjade sur Mazamet-Lavaur : ce sont les trois candidats choisis hier par les militants socialistes, pour porter les couleurs du PS aux législatives de juin 2 012. Les adhérents étaient appelés à voter dans les différentes sections. Vers 23 heures, les résultats tombaient au siège de la fédération tarnaise à Albi.
Sur la 1ère circonscription, Albi-Castres-Montagne, c'est Gérard Poujade qui a été choisi par les militants. Il obtient 59 % des suffrages face à Alain Rouquier (41 %). Le secrétaire fédéral, maire du Séquestre et conseiller régional, a été préféré à son jeune challenger. Mais sa victoire n'a pas été aussi large que prévu. Alain Rouquier l'a devancé à Réalmont (sa section) et à Saint-Juéry.
Gérard Poujade tentera de faire basculer cette circonscription tenue par le député Philippe Folliot (ap. Nouveau Centre). Hier soir, le maire du Séquestre lançait un appel à l'unité du parti : « Comme pour les primaires, il n'y a pas de vainqueur et de vaincu. Tout commence maintenant. L'enjeu pour le PS dans le Tarn est d'aller gagner les trois circonscriptions. »
Sur Albi-Gaillac-Carmaux (2e circonscription), il n'y a pas eu de suspense. Et pour cause… Jacques Valax, le député sortant était seul en lice. Il obtient un score de 100 % et un taux de participation supérieur à 60 %. Reste à savoir désormais qui l'UMP désignera sur ces terres acquises à la gauche. Les candidats ne devraient pas se bousculer.
Jacques Valax est prêt à mener campagne : « Je suis heureux qu'il n'y ait pas eu de candidat face à moi pour l'investiture. J'ai fait en sorte que les petites querelles internes soient dissipées. C'est une forme de reconnaissance du travail que j'ai mené durant ce mandat. »
Sur Mazamet-Lavaur-Castres (3e), circonscription réservée à une femme, on s'attendait à un résultat plus serré. Finalement, avec 63 % des voix, la Castraise Linda Gourjade, ancienne conseillère régionale, devance assez nettement Claudie Bonnet la conseillère générale de Dourgne. Sur cette circonscription, la gauche risque de se déchirer au premier tour des législatives avec la possible présence de Didier Houlès, maire PS d'Aussillon. Ce dernier bénéficie du soutien de nombreux élus socialistes sud-tarnais. Hier soir, Linda Gourjade ne faisait pas de triomphalisme : « Je remercie les militants, et Claudie Bonnet pour la dignité de sa campagne. Ce qui m'importe, c'est de faire gagner François Hollande et toute la gauche. » La désormais candidate, a également lancé un message en direction du maire d'Aussillon : « Je fais part de mon amitié à Didier Houlès. C'est un élu efficace au sein du conseil général. Et je sais les difficultés qu'il peut vivre par rapport à sa candidature. » Le vote des militants devra désormais être confirmé par une convention du PS le 10 décembre. Il faudra sans doute attendre janvier pour voir la campagne des législatives réellement démarrer.
Albi. Petit à petit, l'éco-quartier du Séquestre se construit - La Dépêche du Midi - Publié le 21/10/2011
« En 2004, l'éco -quartier n'était qu'une idée, elle a évolué pour se transformer en projet, lequel s'est ensuite concrétisé sur le terrain et aujourd'hui les premières maisons sont sorties de terre. Nous voulons avancer doucement pendant les 15 à 20 ans à venir ». C'est en ces termes que le maire du Séquestre Gérard Poujade évoque l'éco-quartier de sa commune. Un éco-quartier que les visiteurs du salon Habitarn pourront découvrir pendant quatre jours au parc des expositions sur le stand de la Sem 81, laquelle est chargée de commercialiser les lots encore disponibles.
Plusieurs possibilités sont proposées aux futurs acquéreurs ou loueurs de logements. L'accession sociale à la propriété d'abord (six logements seront livrés dans la quinzaine à venir), une formule qui permet aux candidats ayant un petit budget de devenir progressivement propriétaires de leur logement. On peut aussi intégrer l'association de l'éco-quartier, le regroupement des adhérents permet de faire des économies d'échelle (il reste encore un lot de libre).
Tarn habitat propose également à la location 27 logements : 16 en collectif répartis sur deux étages et 11 individuels. Enfin trois constructeurs privés Néobois, Triglyphes et Nicolas Gomez disposent de 14 lots (maison plus terrain). Quant aux tarifs des lots proposés ils varient de 140 000 € à 150 000 € pour une maison type F3 de 80 m2 et 200 m2 de terrain. Pour un terrain de 320 m2, il faut compter 45 000 € et 88 000 € pour un terrain de 700 m2. « Nous nous installons désormais dans un rythme de croisière pour la commercialisation des lots, ajoute le maire, il s'agit de prévoir l'arrivée de ces nouveaux habitants.
Les structures publiques évoluent en ce sens, à l'école par exemple deux classes sont libres pour accueillir les élèves, de nouvelles voies de circulation sont également en cours de construction ». Et Gérard Poujade de conclure : « La commune est petite nous devons avancer prudemment ».
Primaires socialistes dans le Tarn: Hollande l'emporte avec 61,5% - La Dépêche du Midi - Publié le 21/10/2011
François Hollande a nettement devancé Martine Aubry hier dans le Tarn, en obtenant 61,55 % des voix. Déjà en tête au premier tour avec 41 %, le député de Corrèze amplifie son avance sur la maire de Lille. À Albi et à Castres, son score atteint même les 62 %. Seuls les cantons de Vabre, Salvagnac et Vaour ont voté Aubry.
Ce résultat est sans surprise. La plupart des élus socialistes tarnais avaient fait campagne pour l'ancien premier secrétaire. Mais pour le PS, la grande satisfaction de ces primaires citoyennes vient de la participation (7,6 %) qui progresse et dépasse la barre des 21 000 votants. « Il y a eu 20 % de nouveaux électeurs, constate Gérard Poujade, le secrétaire fédéral du PS. Mais dans le même temps, certains votants qui s'étaient exprimés au premier tour, ne sont pas revenus. Il y avait deux risques avec ces primaires : peu de participants et un score serré. Nous n'avons ni l'un ni l'autre. »
Hier soir, au siège de la fédération du parti socialiste, bondé pour la circonstance, le mot qui revenait était « rassemblement ». « Tout le monde est maintenant derrière le candidat choisi par les électeurs » assure Gérard Poujade. Même discours pour les deux députés PS Jacques Valax (pro-Hollande) et Thierry Carcenac (pro-Aubry).
« Le grand perdant ce soir, ce n'est pas Martine Aubry mais Nicolas Sarkozy. Nous avons une volonté unanime de rassemblement que nous allons porter dans sept mois » souligne Thierry Carcenac.« Pendant ces primaires, les gens ont dit qu'ils attendaient que l'on soit unis et qu'il y ait un changement. C'est aujourd'hui le début d'une campagne qui s'annonce dure face à une droite qui va s'arc-bouter au pouvoir » assure Jacques Valax.
Primaires socialistes dans le Tarn: 19700 votants, Hollande en tête - La Dépêche du Midi - Publié le 10/10/2011
La primaire citoyenne a séduit les électeurs tarnais. Le secrétaire fédéral du PS Gérard Poujade avait pronostiqué à la veille du scrutin 10000 votants. Avec 19 700 participants, c'est le double qui s'est finalement déplacé pour choisir le candidat PS-PRG à la présidentielle.
Dans le Tarn, François Hollande arrive nettement en tête du 1er tour avec 42 % des voix, un peu plus que son score national. L'élu de Corrèze est soutenu par trois des quatre parlementaires socialistes tarnais: le député Valax, les sénateurs Alquier et Pastor.Le favori des sondages creuse l'écart avec Martine Aubry (26 %). Mais la surprise vient d'Arnaud Montebourg. Le défenseur de la démondialisation a séduit 18 % des votants loin devant Ségolène Royal (7 %), Manuel Valls (5 %) et Jean-Michel Baylet (0,6 %).
« François Hollande a été le rassembleur du premier tour. Martine Aubry devra l'être au second » estime Thierry Carcenac qui lui, a opté pour la maire de Lille. « Le juste échange que prône Martine Aubry n'est pas très loin de la démondialisation » poursuit le président du conseil général qui sait que les voix Montebourg pourraient faire la différence.
Jacques Valax, soutien de Hollande, se montre pour sa part, optimiste : « Quand on obtient 40 % au premier tour, on doit pouvoir gagner au second. Mais je retiens surtout l'intérêt des gens pour ces primaires. »Vincent Garel président du PRG souligne également « la forte mobilisation de l'électorat de gauche ».
Enfin, Gérard Poujade le secrétaire fédéral du PS savoure le succès du 1er tour : « La participation représente 7 % du corps électoral. La mobilisation a été très homogène y compris dans des zones rurales comme Lacaune ou Vabre. »
Avec 3 000 votants, 9,2 % des électeurs, Albi est au-dessus de la moyenne. Hollande y obtient 43 % contre 24 % pour Aubry et 19,9 % pour Montebourg. A Castres, les résultats sont quasi-identiques avec Hollande à 42 %, Aubry 25 % et Montebourg 19 %. Mais la participation y est plus faible (5,1 %).
Si Hollande a une confortable avance, le report des voix de Montebourg et Royal s'annonce décisif en vue du second tour.
Grosse cohue sur les parkings de la base Pratgraussals et grosse affluence, hier, dans les 10 bureaux de vote, rassemblés en un même lieu pour accueillir les électeurs d'Albi mais aussi de Castelnau-de-Lévis, de Sainte-Croix et de Fréjairolles. La participation (sur les 33 631 inscrits) n'a cessé de progresser. A 12 heures, 1 105 votants (3,38 %) ; à 13 heures, 1 404 votants (4,30 %) ; à 14 heures, 1 607 votants (4,92 %) et à 15 heures, 1 944 votants (5,95 %).
Les militants PS et PRG de Castres avaient bien fait les choses en fin de semaine pour que le regroupement de l'ensemble des bureaux habituels soit organisé convenablement au parc des expositions de Castres. Une mesure très efficace puique même au plus fort de l'affluence, en fin de matinée, la circulation des votants est restée fluide.
Bonne affluence également à Saint-Juéry où deux bureaux de vote ont été installés à l'école Marie-Curie pour les électeurs de la commune, de Cambon et de Cunac. A midi, le bureau no 17 enregistrait une participation ( sur 4055 inscrits) de 4,5%. Bonne participation également au bureau 16 avcec 212 votants à 14 heures.
Sous l'œil de Christine Bernot, à Brassac, c'est l'ensemble des bureaux de vote du canton qui était regroupé à la mairie.
Dès le matin, comme souvent en zone rurale, les participants au vote étaient nombreux pour exprimer leur choix.
Le Club Eco. Gérard Poujade, ARPE: "Il y aura une sortie du nucléaire" - www.ObjectifNews.com - Publié le 06/10/2011
Gérard Poujade, le président de l'Agence régionale pour l'environnement, présente le rôle de cette agence du développement durable. Il évoque la question de l'énergie et plus particulièrement le problème de la précarité énergétique. Il revient également sur la gestion du nucléaire en France en assurant que la sortie du nucléaire est inévitable.
Accédez à la vidéo de cette interview en cliquant ici
Dans le cadre de l'information sur le vote pour les primaires du Parti socialiste qui aura lieu dans chaque canton de notre montagne les 9 et 16 octobre 2011, la section PS Vabre Montagne vous invite à deux réunions d'information, d'échanges et de débats : autour de la candidature de François Hollande le samedi 24 septembre à 10h 30 au temple de Lacaze avec Jean-Marc Puyraimond et Gérard Poujade.
Cette réunion sera l'occasion de présenter l'organisation des primaires dans les Monts de Lacaune et de rencontrer et échanger avec le référent départemental du candidat.
Comme les primaires, ces réunions sont ouvertes à tous, alors venez nombreux.
Saliès. Tribune, vestiaires et salles inaugurés - La Dépêche du Midi - Publié le 20/09/2012
Samedi, les élus ont inauguré les nouveaux équipements associatifs et sportifs de Saliès : une tribune pour le terrain de football, de nouveaux vestiaires et des locaux pour les activités associatives situés dans la salle polyvalente. Serge Neau, le maire, était ravi d'accueillir la préfète Marcelle Pierrot et de très nombreux élus pour fêter les nouvelles installations terminées en avril dernier après 18 mois de chantier.
Le projet a été mené à bien dans un souci de développement durable. Tout a été pensé pour économiser l'énergie et même produire de l'électricité. 132 m2 de panneaux photovoltaïques ont ainsi été posés sur le toit de la salle polyvalente.
« Ils ont déjà permis de fournir plus de 9600 KW à ERDF et d'économiser 4800 kilos de gaz carbonique » indique Serge Neau.
Les entreprises chargées des travaux ont aussi installé un éclairage basse consommation et l'eau de pluie est récupérée pour les sanitaires. Les matériaux employés permettent également d'économiser l'énergie en assurant une bonne isolation des nouveaux bâtiments.
Avec des vestiaires séparés et modernes, les clubs de volley et football de Saliès peuvent désormais « jouer le même jour et à la même heure » rappelle le maire qui a remercié pour leur soutien État, Région, Département, C2A mais aussi fédérations de tennis et de football, CNDS (centre national pour le développement du sport), Ademe. Seule l'Europe n'a pas apporté son soutien suscitant l'incompréhension du maire. Ce projet qui a coûté un million d'€, a bénéficié de nombreuses subventions. Le maire n'a pas oublié de remercier les élus du conseil pour leur implication.
Gérard Poujade, conseiller régional, s'est félicité de voir que « des petites collectivités ont des préoccupations environnementales ». Thierry Carcenac, le président du conseil général, a également salué les efforts de Saliès pour le développement durable. Enfin, Marcel Pierrot estime que ce projet « favorise le vivre ensemble et participe à la politique de l'État du développement du sport. »
Retour d'expérience: l'Agenda 21 local dans une commune exemplaire proche d'Albi, le Séquestre - www.domoclick.com - Publié le 21/07/2011
Comment une petite commune peut se distinguer aux portes d'Albi, la petite commune du Séquestre, 1530 habitants, qui conjugue harmonieusement ruralité, développement durable et concertation avec les habitants. C'est le résultat d'un agenda 21 vivant, évolutif et l'engagement exemplaire de son maire, Gérard Poujade. Dès 2005, Domoclick.com, qui est née non loin de là, reviendra sur ce sujet avec le livre de G.Poujade.
Comment est né votre agenda 21?
Gérard Poujade: "Quand j'ai été élu maire en 2001, je souhaitais mettre en place un système de concertation avec les habitants sur tous les sujets qui les concernaient. Ma politique se voulait participative. J'ai créé des comités consultatifs sur des projets locaux, d'urbanisme en particulier. Je suis venu au développement durable par la concertation. la préoccupation environnementale s'est imposée progressivement, avec les habitants. Aujourd'hui, au sein du conseil municipal, il existe un conseil économique, social et environnemental autonome dans ses décisions. Notre agenda 21 a été adopté en 2005 et il a été reconnu par le ministère du Développement durable en 2007".
Quelles sont ses principales caractéristiques?
Gérard Poujade: "Le programme d'action touche tous les aspects de la vie quotidienne. Par exemple, dans le domaine de l'eau, nous avons une politique volontariste assez emblématique, à mon sens, de la question de la ressource. Il faut consommer moins et mieux. Nous avons été les premiers dans le département à mettre en place une tarification de l'eau en fonction de la consommation. De multiples actions sont également menées sur la commune: cuve de récupération des eaux de pluie pour les bâtiments publics, ronds-points secs (espèces méditerranéennes économes en eau), sensibilisation auprès des écoles... Plus classiquement, nous avons déjà une politique de tri des déchets et un engagement fort en faveur des transports doux. Les pistes cyclables sont très présentes: 30% des routes de la commune en possèdent. Nore futur éco-quartier, outre ses qualités en matière d'économie d'énergie, a été conçu pour qu'aucun habitant ne vive à plus de 300 m d'un arrêt de bus. C'est un signal pour continuer, tous les jours, à changer nos comportements".
Les habitants de votre commune sont-ils sensibles au développement durable?
Gérard Poujade: " Ca dépend des sujets. Le tri des déchets, les transports, l'aménagement des espaces mobilisent plus que la notion de réduction de gaz à effet de serre. Mais globalement, ils sont impliqués, étant eux-mêmes coproducteurs de cet agenda 21. Le développement durable est une démarche empririque. On ne peut pas faire sans l'accord des gens. Je suis aussi très intéressé par l'aspect reconductible des expériences et leur démultiplication. Ainsi depuis 5 ans, 1% des taxes locales sont allouées à une ONG. Impliquée au Bénin, elle aide les populations et diffuse les bonnes pratiques. Cette dimension internationale et solidaire me tient à coeur."
Un agenda 21, qu'est-ce que c'est?
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Les nouvelles gammes de l'ARPE - Agence Régionale Pour l'Environnement - Publié le 23/06/2011
"Un renforcement des compétences et de l'autorité de l'ARPE". C'est en ces termes que le Président de l'ARPE, Gérard POUJADE, a défini les nouvelles missions de l'agence du développement durable.
L’agence régionale pour l’environnement adopte une dimension à la hauteur des enjeux qui se profilent en matière de développement durable. L’Arpe a fêté ses 20 ans, et un nouveau nom de baptême : Arpe, l’agence du développement durable. Cette identité elle la doit au virage impulsé par son nouveau président, Gérard Poujade. Conseiller régional de Midi-Pyrénées, Président de la commission environnement, l’homme est rompu aux questions politiques et environnementales, qu’il a largement exploitées sur sa commune du Séquestre. « Les modifications climatiques, l’impact des activités humaines sur la planète, déclinent les politiques publiques. Le monde est aujourd’hui divisé en deux, ceux qui sont d’accord avec ce constat, et ceux qui ne le sont pas. Je crois aux textes fondateurs de Rio 92, et à leur mise en oeuvre sur le territoire. Nous devons préparer la réussite des 20 ans qui viennent. »
Un Observatoire du Développement Durable
Un territoire que l’agence de développement durable souhaite étudier avec plus
d’ubiquité. La réponse se trouve au sein des différents observatoires répartis sur le territoire régional : Observatoire régional de l’eau, de l’énergie, de l’air… « Nous souhaitons
regrouper l’ensemble de ces éléments, pour créer un Observatoire généralisé du Développement Durable. En 2017, les SCOT seront appliqués sur tout le territoire, nous aurons besoin de toutes les
informations utiles, du partenariat avec ERDF et GRDF, pour étudier la consommation énergétique de chaque commune. »
Ce nouvel observatoire, opérationnel d’ici 5 ans, et le nouveau statut de société publique locale de l’agence, renforceront considérablement les prérogatives de l’Arpe : opérateur
régional de plein exercice, l’agence pourra mener pleinement ses activités de veille, d’analyse, de formation et de promotion du développement durable sur l’ensemble du territoire
régional. « Nous nous engageons aussi dans une démarche ISO 26000, pour devenir exemplaire, et diffuser ce message aux entreprises. Nous souhaitons faire travailler de
concert les collectivités et les PME. »
L’agence du Développement Durable pourra à la fois valoriser auprès des acteurs locaux les projets de la région, comme la politique de compensation carbone, et investir avec l’appui du conseil régional dans les énergies renouvelables. « Nous pourrons par exemple être des actionnaires d’installation de méthanisation. Nous étudions les différentes modalités d’intervention avec la Cogemip. » L’agence, dotée d’un budget de 3 millions d’euros, prévoit de mettre la main à la poche dans le cadre de projets novateurs en matière d’énergie.
La Région veut entrer au capital de projets durables - La Dépêche du Midi - Publié le 14/06/2011
L'Agence régionale pour l'environnement devient l'Agence du développement durable et nourrit des ambitions solides pour les cinq prochaines années.
L'ARPE prend du galon à l'occasion de ses 20 ans et change en même temps de nom. Finie l'Agence régionale pour l'environnement ; il faudra parler désormais d'Agence du développement durable, même si la nouvelle entité conserve le sigle Arpe. Son président s'est fixé une feuille de route ambitieuse pour ces cinq prochaines années. Conseiller régional, maire du Séquestre, près d'Albi, Gérard Poujade entend bien renforcer les compétences de cet organisme, un des bras de la Région chargé de conduire ses politiques publiques en matière d'environnement. Un enjeu de taille puisque la notion de développement durable recoupe toutes les sphères de compétence du pouvoir régional.
L'Agence qui va restructurer ses locaux de la rue Tivoli à Toulouse, prend une nouvelle orientation stratégique pour être plus que jamais l'interface entre la Région et l'ensemble des acteurs publics et privés. « Notre rôle doit être d'accompagner les entreprises dans une démarche de développement durable, de faire travailler ensemble collectivités territoriales et PME », souligne Gérard Poujade.
Dotée d'un budget de 3M€, l'Agence va créer un observatoire régional du développement durable chargé de fédérer d'ici 2015 les différents observatoires lancés par la Région (Observatoire de l'énergie, de l'Eau, Observatoire pyrénéen du changement climatique…).
Prise de participation
L'Arpe prévoit également dans ses missions l'analyse fine des pratiques énergétiques de Midi-Pyrénées. En partenariat avec la Cogemip (la société anonyme d'économie mixte dont la majorité du capital est détenue par la Région), l'Arpe veut favoriser l'émergence d'un outil régional d'investissement sur les énergies renouvelables.
Selon Gérard Poujade, le rôle de la Région est aussi d'investir en lieu et place d'opérateurs privés. En entrant à hauteur de 20 % par exemple, dans les tours de table financiers pour devenir actionnaire ou copropriétaires d'équipements produisant des énergies du futur…
L'Arpe, entre autres projets d'ici 2015, veut jeter les bases d'un véritable observatoire du développement durable en Midi-Pyrénées par la mise en réseau de l'ensemble des observatoires environnementaux, économiques, sociaux et de développement durable existant en région.
Mon village à l'heure écolo - Le Figaro - Publié le 10/11/2009
Au milieu du pré, bientôt apparaîtra un éco-quartier : des logements, des bureaux, des commerces dont la construction répond à des critères de haute qualité environnementale (HQE). Ils seront équipés de chauffe-eau solaires et d'un système de récupération des eaux pluviales… Ces immeubles de trois étages sont les premiers jamais construits au Séquestre, petit village tarnais de 1 700 habitants, situé dans la banlieue d'Albi.
Ce quartier écolo de 22 hectares, la municipalité l'appelle de ses vœux depuis 2001, mais les permis de construire commencent à peine à être délivrés. Le projet a mis huit ans à sortir de terre, car il a fait l'objet de longues concertations entre la municipalité et ses administrés. «Les projets évoluent. On prend notre temps, explique le maire, Gérard Poujade. Au début, la population ne voulait pas d'immeubles. On s'est vite rendu compte qu'au rythme auquel grandi le village (sa population a doublé en 20 ans), construire encore et encore des pavillons serait nuisible au développement du Séquestre, avec le risque de devenir une banlieue dortoir.»
Depuis près de dix ans, Le Séquestre travaille à se mettre au vert. Le village s'est
récemment doté d'un gymnase, d'une crèche et d'un centre de loisirs équipés d'un système de récupération des eaux de pluie, de chauffe-eau solaires comme le futur éco-quartier… Discrètes, les
réalisations de la municipalité ne sautent pas immédiatement aux yeux. Les kilomètres de pistes cyclables qui parcourent la ville sont cachés par une végétation choisie. Les espaces verts
municipaux sont peu nourris d'engrais arrosés grâce à un système enterré de récupération des eaux de pluie.
Le tri sélectif commence dès les poubelles publiques disposées tous les 50 mètres : vertes pour les cannettes, bordeaux pour les déchets organiques. «À cause de cela, quand on est ici, on fait plus attention. Cela fait un peu village suisse», plaisante un Albigeois de passage.
Au Séquestre, le développement durable est avant tout une affaire de qualité de vie et d'économie, davantage que d'écologie. La municipalité a mis en place un tarif progressif de l'eau : les derniers mètres cubes consommés coûtent plus chers que les premiers. Du coup, les citernes de récupération ont poussé comme des champignons. «Le prix de l'eau est tel que cela coûte cher d'entretenir son jardin ici, explique Michel Amans, un habitant récemment converti. Il a plu il y a deux semaines et j'ai récupéré 550 litres en deux jours. Cela vaut vraiment le coup.» Autre équipement suscitant les vocations écolos, la Betty Box, une machine collectrice de récipients en verre, plastique, ou brique alimentaire placée sur le parking du supermarché. Installée depuis mars, elle connaît un succès certains, car les trieurs sont rémunérés. Pour Francis, récupérer des bouteilles vides est même devenu un passe-temps. Il peut gagner jusqu'à 50 euros par mois. «Le recyclage ? Je n'étais que moyennement impliqué, balaye-t-il. Le fait qu'il y ait un peu de sous à la clé motive un peu, mais je me suis découvert une âme verte.»
Le Séquestre, une petite ville verte, qui a tout d'une grande - La Croix - Publié le 07/08/2009.
Pendant 2 semaines, "La Croix" vous présente chaque jour un projet écologique original. Aujourd'hui, une petite commune tarnaise qui s'est convertie à l'écologie. Elle fait partie des 5 sites témoins choisis par le gouvernement.
Ecolo sans le vouloir ? Presque. Gérard Poujade est maire du Séquestre, petite commune (1 670 habitants) du Tarn, aux portes d'Albi, élu depuis 2001. Socialiste, et donc sans l'étiquette « verte » au revers d'une veste qu'il ne porte d'ailleurs pas souvent.
Huit ans plus tard pourtant, Gérard Poujade est devenu l'insatiable militant du développement durable et de toutes les démarches écocitoyennes possibles. Au point de faire du Séquestre l'une des cités les plus écologiques de France, exemplaire terrain de réalisations et d'expériences en la matière.
En 2001, l'environnement n'est pourtant pas au coeur du programme du candidat Poujade. « Nous avons d'abord été élus sur l'idée de mettre en place des comités de consultation, afin d'associer les habitants à la définition d'une politique publique globale pour la commune », raconte l'édile. Une démocratie participative avant l'heure, en somme.
Celle-ci va s'attaquer d'emblée au plan local d'urbanisme (PLU), dont les paramètres sont plus que particuliers. Sur à peine 542 hectares, l'espace est pour le moins contraint, avec la présence d'un aérodrome, d'un circuit automobile, de deux échangeurs d'autoroute, alors que la commune connaît un spectaculaire accroissement de population (+ 45 % en dix ans).
Une ville devenue "Site Témoin"
Dès 2002, Le Séquestre est choisi comme « site témoin », aux côtés de quatre autres villes françaises (Évry, Rochefort, Joinville et La Teste-de-Buch), pour promouvoir les principes de la loi « solidarité et renouvellement urbain », dite loi SRU, de décembre 2000 (développement durable, recherche des équilibres, concertation, etc.).
Avec ses premières décisions - mise en place du tri sélectif des ordures en moins de six mois, gouvernance participative, politique sociale -, l'équipe municipale dessine sans le savoir un projet qui ressemble fort à un Agenda 21. Reste donc, sur le conseil de l'Agence régionale pour l'environnement de Midi-Pyrénées (Arpe), à sauter le pas. Ce sera chose faite à partir de 2004, où Le Séquestre devient la plus petite commune de France à élaborer un Agenda 21.
« En fait, nous sommes devenus précurseurs sans trop le faire exprès, s'amuse Gérard Poujade. Mais nous avons très vite poussé les curseurs à fond et tous azimuts. » Dans le désordre, le développement d'un réseau de vraies pistes cyclables (« pas de simples trottoirs aménagés »), la mise en place de poubelles municipales bicompartimentées, le label éco-école, l'ouverture en 2007 d'une crèche HQE (haute qualité environnementale), une voiture municipale électrique, le développement de récupérateurs d'eau et du compostage, la tarification progressive de l'eau, qui permet pour les faibles consommateurs des factures plus légères et plus justes, la première installation en France d'une « Betty-Box » ou encore une machine qui rémunère les particuliers en fonction du poids de déchets rapportés.
Un éco-quartier de 22 hectares en projet
La réputation du savoir-faire local finit par dépasser les frontières du département. Communicant hors pair, sachant jouer les modestes et manier l'autodérision, Gérard Poujade ne manque jamais une occasion d'exposer sa politique. On l'invite beaucoup. Il témoigne sans barguigner.
« Dans les premiers temps, on nous regardait avec une certaine condescendance, assure-t-il. Aujourd'hui, on nous visite, on nous sollicite pour des conseils. Il est certain que notre expérience suscite de plus en plus d'intérêt. » Et parfois quelques menues jalousies, sur l'air de : « Encore Le Séquestre ! »
Car l'équipe ne souffle jamais. Dans ses cartons, l'implantation d'ici à 2011 d'une « ferme photovoltaïque » sur le site d'une ancienne carrière. « Nous accueillerons de huit à onze hectares de panneaux solaires sur un site auquel nous envisageons de redonner d'ailleurs sa vocation agricole, avec l'accueil de moutons pour l'entretien et, bien sûr, l'accompagnement d'un parcours pédagogique sur ce type d'énergie », explique Cécile Hestroffer, adjointe à l'environnement.
Mais la grande affaire du Séquestre futur reste la construction d'un éco-quartier sur 22 hectares au centre de la commune. Plus de 600 logements prévus (dont 28 % de logements sociaux) et 80 000 m2 dévolus à l'activité économique, pour créer près de 300 emplois. « Nous n'avons pas les moyens d'être écolos-bobos, souligne Gérard Poujade. Cette ZAC doit être économiquement équilibrée, car sinon nous ne pouvons pas nous la payer. Nous sommes la plus petite commune de France à porter ce type de projet. Si nous le réussissons, cela voudra dire que c'est transférable partout. Un aspect du projet plus que motivant. »
Une politique de développement durable - Blog de Jean-Louis Calmettes, Maire-Adjoint à Décazeville - Publié le 25/05/2007
Gérard Poujade est un élu atypique. Atypique, parce qu’il est vrai, parce-qu'il ne triche pas, parce qu’il n’a pas la prétention de tout savoir, parce qu’il fait confiance au dialogue entre les personnes. Elu mairre du Séquestre en 2001, commune de 1 600 habitant du Tarn, il raconte volontiers qu’il avait une grande méconnaissance de l’administration d’une collectivité. Mais cet homme de « com » et de marketing avait l’intime conviction que seul le dialogue avec ses concitoyens et le bon sens devait mener son action.
Rajoutez-y une dose d’humour et de dérision (souvent de l’auto-dérision) et le dosage pour une vrai « démocratie participative
» est idéal.
Gérard Poujade est un élu atypique mais efficace.
Dès le début de son mandat, il s’attaque à l’urbanisme de sa ville proche d’Albi, qui comporte un aérodrome, un
circuit automobile, des zones commerciales…
Sans le savoir, il est en train de constituer un Agenda 21 qu'il était venu présenter en 2004 à Decazeville lors du salon Eco-Energies. Il est
un des premiers maires Français à signer la charte d'Aalborg. Il travaille avec les parents d’élèves pour accompagner les élèves à pied à l’école et veut promouvoir les circulations douces et les transports collectifs sur son
territoire.
Mais son approche du développement est avant tout humaniste.
Si « pour lutter contre la pauvreté, le moyen le plus naturel, le plus mécanique et le plus respectueux de la personne consiste à augmenter ses revenus », les « pouvoirs
publics peuvent traiter la pauvreté sous une autre aspect : réduire le coût de achats, notamment ceux ayant trait aux besoins fonctionnels (nourriture, logement, éducation) »
.
Dans son ouvrage publié chez L'Harmattan, il s’attache à démontrer
comment assurer ces besoins au moindre coût pour les plus démunis.
L’eau, les déplacements, l’énergie, la santé, la nourriture, le logement, l’éducation et la formation, mais également les communications, l’information et la culture et bien sûr un revenu ou une
source de rentrée financière, voilà les thèmes abordés par cet ouvrage.
Et si c’était cela le « développement durable » dont ses gargarisent tous les élus en manque de vraies réalisations ?
Gérard Poujade est au parti socialiste, mais il en est malheureusement un élu atypique. Si tous les élus socialistes pouvaient y ressembler !
« Une politique de développement durable », sous titré « Acteur d’une vie digne », premier ouvrage de Gérard Poujade chez « L’Harmattan »